Andreas Gursky

Biographie


"Né à Leipzig en 1955, Andreas Gursky a grandi à Düsseldorf, où son père était photographe commercial. A la fin des années soixante-dix, il étudie à la Folkwangschule d'Essen, établissement "phare" de l'enseignement photographique traditionnel en Allemagne, alors dirigé par Otto Steinert qui y promeut une photographie subjective, basée sur l'idée de créativité personnelle.

"En 1990, à l'occasion d'un voyage au Japon, il photographie la bourse de Tokyo, s'inspirant en partie d'une image parue dans un quotidien. C'est la première d'une longue suite d'images conçues et "programmées" d'avance. Il voyage beaucoup et partout à la recherche de sujets qui incarnent notre temps : immeubles d'habitation et de bureaux gigantesques, aéroports, événements sportifs, objets de consommation de luxe... Il commence également à "manipuler", de façon invisible, certaines images sur ordinateur.

Ses photographies, souvent monumentales, saturées de couleurs et de détails, font état d'un monde contemporain transformé par l'industrie de haute technologie, les échanges commerciaux, la mondialisation de l'information, les déplacements... De Paris à Tokyo, de New York au Caire, de Düsseldorf à Shangaï, Los Angeles, Hong-Kong, Gursky recherche les signes marquants de notre temps."

Source : https://www.centrepompidou.fr/fr/programme/agenda/evenement/ciknpy

Des prix exhorbitants

"Les oeuvres photographiques d'Andreas Gursky sont parmi les plus chères du monde. Son cliché le plus célèbre, 99 Cent II Diptych a été vendu pour plus de trois millions de dollars à Londres chez Sotheby's en 2007. En novembre 2010, il a fait de nouveau beaucoup parler de lui lors d'une vente aux enchères chez Christie's à New York, où sa photographie Rhein II a été adjugée pour plus de quatre millions de dollars.

Des sommes monumentales – comme les paysages proposés par son objectif. Ce qui pose de façon tout à fait spectaculaire et extrême une problématique inhérente à l'art photographique, par essence intégré à un processus de "reproductibilité technique". Comment est-il possible de donner à un cliché photographique une valeur marchande, sachant qu'il peut être tiré à autant d'exemplaires qu'il est possible de le souhaiter ? Par une signature, un parafe, un tirage ou une édition particulières ou limitées ? Cela a-t-il encore un sens ? Nous retrouvons, ici, les questions et polémiques des débuts de la photographie soulevées dès le XIXème siècle.

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Bourse De Tokyo 1990

Immeuble

Rhein II

Supermarche

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